Responsibility and sustainability of local public action: responsible public purchasing as a tool for economic, social and ecological regulation of the territory

Olivier Gayot (2024)

Thèse en sciences économiques soutenue le 6 décembre 2024 à l’université de Lille
PhD in economics defended on December 6, 2024 at the University of Lille

Jury:
Bruno BOIDIN, Professeur des universités, Université de Lille, Direction de thèse
Petia KOLEVA, Professeur des universités, Université Paris cité
Gaël PLUMECOCQ, Chargé de recherche, INRAE
Catherine FIGUIERE, Professeur des universités, Université Grenoble Alpes – Centre de recherche en économie de Grenoble, Rapporteur
Arnaud BUCHS,  Professeur Université Grenoble Alpes, Rapporteur  
Nicolas POSTEL,  Professeur des universités,Université de Lille

Résumé. En 2021, la loi climat et résilience impose aux collectivités locales d’inclure des clauses écologiques et sociales dans l’intégralité de leurs marchés publics. Cette législation renforce la dynamique législative relative à une forme d’achat public particulière : les achats publics responsables. La responsabilité de ces achats serait issue de l’introduction de critères écologiques et sociaux dans les différents critères des marchés publics. Selon l’OCDE, l’achat public représente entre 15 % et 18 % du PIB. Introduire des critères écologiques et/ou sociaux dans les achats publics permettrait alors de les envisager comme un levier du développement durable au niveau local. Cependant, de nombreux rapports institutionnels indiquent que les achats publics responsables sont sous-employés, notamment au sein des collectivités locales. Cette thèse se propose alors d’analyser la capacité de régulation écologique et sociale des achats publics responsables. Plus précisément, nous interrogeons la capacité de régulation des acheteurs publics locaux au travers de l’analyse de leurs pratiques d’achats qu’ils qualifient de responsables. D’abord, en identifiant le cadre institutionnel, juridique et académique de ces achats. Nous mettons alors en évidence que les cadres institutionnel et juridique favorisent de façon importante la diminution des dépenses publiques et la mise en concurrence des prestataires potentiels. Nous identifions également un point aveugle en sciences économiques, les achats publics n’étant que peu étudiés et rarement identifiés comme une action publique. Ensuite, en développant un cadre théorique en sciences économiques institutionnalistes adapté à notre objet d’étude. Nous pourrons alors appréhender, dans une approche polanyienne des sciences économiques, les contraintes juridiques, administratives et institutionnelles qui pèsent sur les acheteurs publics. De plus, en nous appuyant sur l’économie des conventions, nous pourrons également comprendre comment, et pourquoi, ces acheteurs exercent leur pouvoir de régulation écologique et sociale sur les prestataires. Enfin, nous compléterons ce cadre à l’aide d’une analyse critique du niveau de soutenabilité de l’achat public responsable. Cette analyse, alimentée par les approches de l’écodéveloppement et de la socioéconomie écologique, nous permettra de dissocier les aspects « responsable » et le niveau de soutenabilité de ces achats. Elle nous permettra d’identifier que si, à priori, les achats publics ne peuvent être, au mieux, que faiblement soutenables, le niveau de soutenabilité de ces achats est intrinsèquement lié aux acheteurs publics et à leur volonté d’écrire des achats publics responsables fortement soutenables. Enfin, nous présenterons de multiples résultats tirés d’une enquête de terrain réalisée dans le cadre de cette thèse et menée au sein du territoire des Hauts-de-France. Nous verrons que les critères considérés comme responsables par les acteurs des achats publics responsables sont parfois différents de ceux proposés dans la littérature grise institutionnelle. Nous verrons également qu’il existe une distinction entre les acheteurs-économistes, spécialisés dans l’introduction de critères considérés comme responsables, et les acheteurs-juristes, garants de la solidité juridique des achats. De plus, nous mettrons en évidence les modifications organisationnelles induites par l’introduction de l’achat public responsable dans les pratiques des collectivités, et les effets de ces modifications sur la chaîne de production de l’achat public responsable. Enfin, nous analyserons différents cas pratiques tirés de notre enquête. Ces cas nous permettront de mettre en évidence que si les achats publics responsables peuvent être effectivement écologiquement ou socialement fortement soutenables, cela demande de réunir un ensemble de critères favorables à ce niveau de soutenabilité ce qui, dans le cadre actuel, est exceptionnel.

Extrait: “Il existe deux conventions de qualité de l’achat public responsable qui coexistent au sein des collectivités locales rencontrées :
– La convention de qualité de l’achat public socialement et écologiquement responsable, qui valorise les critères écologiques et sociaux dans les marchés publics.
– La convention de qualité de l’achat public économiquement et juridiquement responsable, qui valorise la « solidité juridique de l’achat » (son adéquation avec le code de la commande publique) et la diminution des dépenses publiques.
Ces conventions sont portées par deux types d’acheteurs : les acheteurs-juristes (acheteurs historiques des collectivités locales dont les missions consistent à vérifier l’adéquation entre les critères des achats et le code de la commande publique) et les acheteurs-économistes (dont les missions consistent à introduire de nouveaux critères écologiques et sociaux dans les marchés publics). Les acheteurs-juristes valorisent la convention de qualité de l’achat public économiquement et juridiquement responsable. Les acheteurs-économistes valorisent la convention de qualité de l’achat public socialement et écologiquement responsable.” (p.227)

Summary. In 2021, the Climate and Resilience Act requires local authorities to include ecological and social clauses in all their public procurement contracts. This legislation reinforces the legislative momentum behind a particular form of public procurement: responsible public purchasing. Responsible purchasing is said to stem from the inclusion of ecological and social criteria in the various aspects of public procurement. According to the OECD, public procurement accounts for between 15% and 18% of GDP. Introducing ecological and/or social criteria into public procurement would therefore enable it to be seen as a lever for sustainable development at local level. However, numerous institutional reports indicate that sustainable public purchasing is under-employed, particularly within local authorities. The aim of this thesis is to analyze the ecological and social regulatory capacity of sustainable procurement. More specifically, we examine the regulatory capacity of local public purchasers through an analysis of their purchasing practices, which they describe as responsible. Firstly, by identifying the institutional, legal and academic framework of these purchases.
We then show that the institutional and legal frameworks significantly encourage the reduction of public spending and the opening up of potential suppliers to competition. We also identify a blind spot in economic science, as public purchasing has been little studied and rarely identified as a public action. Secondly, by developing a theoretical framework in institutionalist economics adapted to our object of study. Using a Polanyian approach to economics, we will then be able to understand the legal, administrative and institutional constraints weighing on public purchasers. In addition, by drawing on the economics of convention, we will also be able to understand how, and why, these buyers exercise their power of ecological and social regulation over service providers. Finally, we will complete this framework with a critical analysis of the level of sustainability of responsible public purchasing. This analysis, informed by ecodevelopment and ecological socioeconomics approaches, will enable us to dissociate the “responsible” aspects and the level of sustainability of these purchases. It will enable us to identify that, while public purchasing can at best be only marginally sustainable, the level of sustainability of such purchasing is intrinsically linked to public purchasers and their desire to write highly sustainable responsible public purchasing.
Finally, we will present a number of results drawn from a field survey carried out as part of this thesis in the Hauts-de-France region. We will see that the criteria considered responsible by the players involved in sustainable public purchasing are sometimes different from those proposed in the institutional grey literature. We will also see that there is a distinction between buyer-economists, who specialize in introducing criteria considered responsible, and buyer-jurists, who guarantee the legal soundness of purchases. In addition, we will highlight the organizational changes brought about by the introduction of responsible public purchasing into the practices of local authorities, and the effects of these changes on the responsible public purchasing production chain. Finally, we will analyze a number of case studies drawn from our survey. These cases will enable us to highlight the fact that, while sustainable public purchasing can indeed be ecologically or socially highly sustainable, it requires a set of criteria conducive to this level of sustainability, which, in the current context, is exceptional.

Extract: “The local authorities we interviewed have two coexisting sustainable procurement quality agreements:
– The Socially and Environmentally Responsible Procurement quality agreement, which promotes ecological and social criteria in public procurement.
– The economically and legally responsible public procurement quality agreement, which promotes the “legal soundness of the purchase” (its compliance with the public procurement code) and the reduction of public expenditure.
These agreements are supported by two types of buyers: legal buyers (the traditional buyers of local authorities, whose role is to check that purchasing criteria comply with the public procurement code) and economic buyers (whose role is to introduce new ecological and social criteria into public procurement). Purchaser-jurists promote the quality convention of economically and legally responsible public purchasing. Buyer-economists promote the quality convention for socially and environmentally responsible public purchasing.” (p. 227)

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Implications of non-formal academic continuing education for the further education and training of professionally qualified specialists: An explorative study using the example of engineering sciences

Angela Fogelin (2024)

Working Paper. Bonn: Bundesinstitut für Berufsbildung (BIBB)

Zusammenfassung. Angesichts tiefgreifender Transformationsprozesse in Gesellschaft und Arbeitswelt begegnen Hochschulen dem zunehmenden Bedarf an berufsbegleitender Fachkräftequalifizierung gegenwärtig verstärkt mit wissenschaftlichen Weiterbildungsformaten, die sich durch kurze Laufzeiten und einen überschaubaren Workload auszeichnen. Die bisweilen auch in Form von Microcredentials konzipierten Angebote schließen in der Regel mit einem Zertifikat oder einer Teilnahmebescheinigung ab und adressieren sowohl akademisch als auch beruflich vorqualifizierte Fachkräfte. Anders als außerakademische Anpassungsfortbildungen ermöglichen diese Weiterbildungsformate jedoch Schnittstellen und Übergänge ins Studiensystem und damit in formale Bildung. Die vorliegende Publikation stellt Ergebnisse einer explorativen Untersuchung vor, mit der näherer Aufschluss über ihnen zugrunde liegende hochschulische Selbstverständnisse und Prämissen in Bezug auf Fachkräftequalifizierung gewonnen werden sollte. Sie fokussierte, angesichts der großen Bedeutung der Disziplin für die Implementation von an Nachhaltigkeitskriterien ausgerichteten Verfahrensweisen in die Arbeitswelt und ihres anwendungsorientierten Selbstverständnisses, dabei exemplarisch auf die Ingenieurwissenschaften.

Summary. In view of far-reaching transformation processes in society and the world of work, universities are currently increasingly responding to the growing demand for part-time specialist qualifications with academic continuing education formats that are characterized by short durations and a manageable workload. The courses, which are sometimes designed in the form of microcredentials, usually conclude with a certificate or a certificate of attendance and are aimed at both academically and professionally pre-qualified specialists. Unlike non-academic adaptation training, however, these further education formats enable interfaces and transitions into the study system and thus into formal education. This publication presents the results of an exploratory study which aimed to gain more detailed information about the underlying self-conceptions and premises of higher education institutions with regard to the qualification of skilled workers. In view of the great importance of the discipline for the implementation of procedures geared towards sustainability criteria in the world of work and its application-oriented self-image, it focused on the engineering sciences as an example.

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Ya-Ching Huang & Alya Guseva (2024)

Journal of Cultural Economy, Online first, open access

Abstract. The COVID-19 pandemic led to unprecedented scarcity of face masks and spurred massive home-based cloth mask-making across the U.S. In the context of severe shortages, mask-makers had to consider the idea of deservingness when deciding who should get their masks, and who should bear their cost. Based on the data from a private Facebook group dedicated to sewing and thirty-one in-depth interviews with mask-makers in Massachusetts, we argue that in response to pandemic-induced scarcity, mask-makers created a distinct moral economy with numerous distributional practices ranging from gift-giving and altruistic donations to sales. The choices among these alternatives depended on how mask-makers perceived their own vulnerabilities and deservingness vis-a-vis those of intended mask recipients. The same mask-makers sometimes engaged in multiple types of distributional practices or shifted between them over time, while justifying these choices in moral terms. Thus, the scarcity of masks resulted in a complex moral economy governed by multiple and sometimes contradictory logics of deservingness. Our study adds to a growing body of work that examines how considerations of deservingness factor into allocative decisions, while also providing a rare insight into how extremely scarce life-saving goods are allocated in the context of a global pandemic.

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Measuring impact: building a common object between venture capitalists and entrepreneurs?

Daniel Freiss & Lucas Boucaud (2024)

Innovations, n°75. Online first, pp. 127- 154.

Résumé. L’Impact Investing (II) vise à produire un impact positif et mesurable sur le plan social et/ou environnemental tout en conservant un retour financier positif. Les organismes de capital-risque à impact (CRI) occupent une place importante en tant qu’intermédiaire entre les investisseurs et les entrepreneurs à impact. La littérature s’est focalisée sur l’étude de l’articulation de ces deux enjeux (financiers et environnementaux/sociaux) difficiles à concilier au prisme des logiques institutionnelles. La construction de l’accord entre CRI et entrepreneur et la façon dont l’impact est intégré dans cette démarche est encore assez méconnue (Agrawal, Hockerts, 2021). S’appuyant sur l’Économie de la Grandeur (Boltanski, Thévenot, 2022), notre étude de plusieurs dyades CRI-entrepreneur a identifié deux enjeux clés: la corrélation positive entre activité et impact (i) et la possibilité de traduire cet impact dans une métrique d’impact générique (ii).

Abstract. Impact Investing (II) aims to produce a positive, measurable social and/or environmental impact while retaining a positive financial return. Impact Venture Capital (IVC) organizations play an important role as intermediaries between investors and impact entrepreneurs. The literature has focused on the articulation of these two issues (financial and environmental/social), which are difficult to reconcile through the prism of institutional logics. The construction of the agreement between IVC and entrepreneur and the way in which impact is integrated into this process is still relatively unknown (Agrawal, Hockerts, 2021). Drawing on the Economy of Worth (Boltanski, Thévenot, 2022), our study of several IVC-entrepreneur dyads identified two key issues: the positive correlation between activity and impact (i) and the possibility of translating this impact into a generic impact metric (ii).

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Holger Straßheim (2024)

Policy and Society, Online first, open access

Abstract. How can we explain the worldwide spread of evidence-based policymaking despite continuous criticism? What are the underlying mechanisms of its persistence on a global scale? This article aims at answering these questions by focusing on the cultural constellations in which evidence is imbued with political as well as epistemic authority. Evidence cultures are discursive and institutional forces (re-)producing both the scientific validation of knowledge and its relevance in policymaking. They need to be understood as self-propagating constellations of interlinking science and policy through practices, discourses and institutionally sedimented regulations. Evidence is the product of chains of practices in which the initial knowledge struggles are gradually made publicly invisible and often inaccessible. The article reconstructs the immunization of evidence cultures from criticism and their silent politics by looking at quantifications, benchmarking and randomized controlled trials as typical cases. To overcome the circularities and closures so characteristic of the evidence culture of evidence-based policymaking, politico-epistemic diversity should be actively promoted.

Extract: “Within the sociology of conventions and, more specifically, the sociology of quantification, a different concept of culture has emerged (Boltanski & Thévenot, 2006; Desrosières, 1998; Diaz-Bone & Didier, 2016; Lamont, 2012; Mennicken & Salais, 2022). First, this stream of analysis agrees with the more habitual concepts of culture that conventions indeed provide a “shared frame of interpretation, evaluation and valuations” (Diaz-Bone, 2016, 49). As classifications, categories, or principles they become reference points and repertoires of how to determine the worth of objects and persons, how to justify actions and how to coordinate collectives. Second, institutions such as rules or standards are seen as both normatively and cognitively incomplete and underdetermined. They need to be concretized in social interactions. Third, actors are competent and have the ability to concretize institutions, to judge conventions, criticize and re-evaluate them and to find new ways of interlinking them in order to deal with situations of coordination and justification (Boltanski & Thévenot, 2006). In this sense, culture refers to a more situational and pragmatic repertoire of discourses and practices directing action and coordination but one that is also open to re-evaluation and critical re-formulation. “Evaluative practices” are certainly shaped by conventions, collective values and beliefs; they are, however, also up to criticism and disagreements between scientific peers, experts, policymakers, and other societal actors which might lead to a reorganization of the cultural constellation (Lamont & Huutoniemi, 2011; Lamont & Thévenot, 2000).” (p. 6)

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The politicizability of economic model worlds. On the influence of economics on society

Damm, Carsten (2024)

Bielefeld: Transcript. Open access

Über das Buch. Dem Zusammenhang zwischen wirtschaftswissenschaftlichen Modellen und modelliertem Wirtschaftsleben kommt eine Schlüsselbedeutung bei der Bewältigung gesellschaftlicher Krisen zu. Wenn ökonomische Modellwelten mit anderen Welten interagieren, spricht man von »Performativität«. Carsten Damm erforscht Phänomene politisierender Performativität, die sich dadurch auszeichnen, dass Personen ökonomische Modellwelten zur Rechtfertigung normativer Geltungsansprüche heranziehen. Damit stellt er nicht nur kritische Fragen an das Verhältnis zwischen Wirtschaftswissenschaft und Gesellschaft im Allgemeinen, sondern behandelt diese auch empirisch durch ein interdisziplinär entwickeltes Forschungsdesign mit Anschlusspotenzial für künftige Analysen.

Auszug: “In den nun folgenden Abschnitten möchte ich in die Rechtfertigungstheorie (nach Boltanski und Thévenot, 2008) nur so weit einführen, dass sich mit dem dort verwendeten Analyseraster ökonomische Modellwelten für verschiedene Modellfamilien aus dem wissenschaftlichen Diskurs der Arbeitsmarktökonomik rekonstruieren lassen (2.1). Den Anfang machen im zweiten Abschnitt (2.2) die Modellwelten walrasianischer Prägung zunächst in ihrer allgemeinen Form (2.2.1), bevor danach zuerst die klassische (2.2.2) und dann die keynesianische (2.2.3) Version spezifiziert werden. Abschließend geht es um die – im Vergleich zu Abkömmlingen der walrasianischen Modellfamilie – doch deutlich anders gestrickten Such- und Matchingmodellwelten (2.3).”

About the book. The connection between economic models and modeled economic life is of key importance in overcoming social crises. When economic model worlds interact with other worlds, we speak of “performativity”. Carsten Damm researches phenomena of politicizing performativity, which are characterized by the fact that people use economic model worlds to justify normative claims to validity. In doing so, he not only poses critical questions about the relationship between economics and society in general, but also deals with them empirically using an interdisciplinary research design with potential for future analyses.

Extract: “In the following sections, I would like to introduce justification theory (according to Boltanski and Thévenot, 2008) only to the extent that the analytical framework used there can be used to reconstruct economic model worlds for various model families from the academic discourse of labor market economics (2.1). The second section (2.2) starts with the Walrasian model worlds, first in their general form (2.2.1), before specifying first the classical (2.2.2) and then the Keynesian (2.2.3) version. Finally, we look at the search and matching model worlds (2.3), which are clearly different from the descendants of the Walrasian model family.”

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Consumption and the reality check: how do individuals justify the limits they set on their consumption efforts in the face of climate change?

Clément Dubreuil & Stéphane Borraz (2024)

Recherche et Applications en Marketing (French Edition). Online first

Résumé. Cette recherche vise à comprendre comment les individus conscients des enjeux environnementaux justifient le caractère limité de leurs propres efforts de consommation, à la lumière d’une épreuve de réalité, c’est-à dire la mesure de leur empreinte carbone. Elle adopte une approche interprétativiste et s’appuie sur le cadre de la théorie de la justification. Premièrement, elle contribue à mieux comprendre le green gap, en identifiant les justifications formulées par les individus dans des situations où ils assument les limites à leurs efforts constatées dans le résultat de leur empreinte carbone. Détaillant les mondes et catégories essentielles auxquels les individus se réfèrent à travers ces justifications, cette recherche met en évidence comment ils critiquent l’épreuve de réalité, et parfois le système dans lequel elle s’inscrit, censée trancher le bien-fondé des pratiques. Deuxièmement, cette recherche révèle l’épreuve de réalité comme l’élément conceptuel conciliant les compétences critiques réformistes et radicales des consommateurs. Enfin, 3 contributions managériales sont présentées, ainsi que certaines limites et voies de recherche.

Abstract. This research aims to understand how environmentally conscious individuals justify the limited nature of their own consumption efforts, in the light of a reality check, i.e. the measurement of their carbon footprint. It adopts an interpretivist approach and draws on the framework of justification theory. Firstly, it contributes to a better understanding of the green gap, by identifying the justifications formulated by individuals in situations where they assume the limits to their efforts observed in the result of their carbon footprint. Detailing the essential worlds and categories to which individuals refer through these justifications, this research highlights how they criticize the reality test, and sometimes the system in which it is embedded, supposed to decide on the merits of practices. Secondly, this research reveals the reality test as the conceptual element reconciling consumers’ reformist and radical critical skills. Finally, 3 managerial contributions are presented, along with some limitations and avenues for further research.

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The (neo)pragmatic perspective of the sociology of critique on domination, power and inequality in school education

Mario Steinberg, Kenneth Horvath & Andrea Isabel Frei (2024)

Gesellschaft – Individuum – Sozialisation, 5(2), Open access

Zusammenfassung. Die  Soziologie  der  Kritik  stellt  einen  Theorierahmen  bereit,  der  die  moralisch-kritischen  Kompetenzen von  sozialen  Akteur*innen  zum  Ausgangspunkt  für  die  Analyse  von  Macht  und  Ungleichheiten  in  der Bildung macht. Deren Umgang mit ungewissen Situationen ist Anker- und Ausgangspunkt für das Verständnis der Stabilisierung, aber auch des Wandels sozialer Ordnungen. Dieser Beitrag führt diese Perspektive als Grundlage für ein Forschungsprogramm ein, mit dem rekonstruiert werden kann, wie in verketteten schulischen  Handlungssituationen  soziale  Ordnung  wirksam  hergestellt,  aufrechterhalten und/oder verändert wird. Dieser Zugriff auf bildungsbezogene Herrschafts-, Macht- und Ungleichheits-verhältnisse wird anhand eines laufenden Forschungsprojekts veranschaulicht, in welchem das Zusammenspiel von schulischen Sortierungsprozessen und digitalen Bildungstechnologien beleuchtet wird.

Abstract. The sociology of critique provides a theoretical framework that makes the moral-critical competencies of social actors the starting point for analyzing power and inequalities in education. Their handling of uncertain situations is the anchor and starting point for understanding the stabilization, but also the change of social orders. This article introduces this perspective as the basis for a research program that can be used to reconstruct how social order is effectively established, maintained and/or changed in interlinked school situations. This approach to education-related relations of domination, power and inequality is illustrated on the basis of an ongoing research project in which the interplay between school sorting processes and digital educational technologies is examined.

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On the momentous impossibility of examining potential: Neopragmatic perspectives on persistent educational disadvantage

Kenneth Horvath (2024)

Zeitschrift für Pädagogik, 2024/6, pp. 758-774

Zusammenfassung. Persistente Bildungsungleichheiten bilden seit Jahrzehnten den zentralen Gegenstand bildungssoziologischer Debatten. Ihre Erforschung hat sich lange Zeit im Spannungsfeld von Rational-Choice-Modellen und bourdieuschen Habitus-Feld-Analysen bewegt. Vor diesem Hintergrund rückt dieser Beitrag sozialtheoretische Verschiebungen in den Fokus, die sich mit der (neo-)pragmatischen französischen Soziologie für eine sozialkritische Bildungsforschung ergeben. Als zentraler Gegenstand einer solchen Forschung werden Prüfungen ausgemacht, die es sozialen Akteur*innen erlauben, in ungewissen Situationen Wahrheits- und Gerechtigkeitsentscheidungen zu treffen. In Bildungskontexten spielen insbesondere Potenzialprüfungen eine Schlüsselrolle, weil in ihnen die Kernaufgabe von Schule zum Ausdruck kommt, ausgehend von einem grundlegenden Gleichheitspostulat biographisch folgenreiche Ungleichheiten herzustellen und zu legitimieren. Potenzialprüfungen sind allerdings mit einer fundamentalen Schwierigkeit konfrontiert: Ihr Gegenstand ist per definitionem nicht prüfbar. Der politische und pädagogische Umgang mit dieser Unmöglichkeit erweist sich als Ansatzpunkt zum Verständnis von Praktiken, die Bildungsungleichheiten auf Dauer stellen, die allgemein bekannt, umfassend erforscht und breit als ungerecht anerkannt sind.

Abstract. Persistent educational inequalities have been the central subject of educational sociology debates for decades. For a long time, research into these inequalities has been caught between rational choice models and bourdieusian habitus-field analyses. Against this backdrop, this article focuses on social-theoretical shifts that arise from (neo-)pragmatic French sociology for socio-critical educational research. Tests that allow social actors to make truth and justice decisions in uncertain situations are identified as the central object of such research. In educational contexts, tests of potential in particular play a key role because they express the core task of schools to create and legitimize biographically consequential inequalities based on a fundamental postulate of equality. However, tests of potential are confronted with a fundamental difficulty: Their subject matter is by definition not testable. The political and pedagogical handling of this impossibility proves to be a starting point for understanding practices that perpetuate educational inequalities that are generally known, extensively researched and widely recognized as unjust.

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Building the jobs and professions of the ecological and social transition

Géraldine Rieucau, Jennifer Laussu, Annie Jolivet, Carole Brunet, Philippe Légé, Sylvain Celle, Thibault Guyon, Stéphane Longuet, Viet-Ha Tran, Guillemette de Larquier (2024)

Rapport de recherche du Centre d’études de l’emploi et du travail, n°113

Présentation. La recherche Comètes (Construire les métiers et les emplois de la transition écologique et sociale) a bénéficié d’un financement de l’ADEME de l’appel à projet de recherche (APR) TEES (Transition écologique, économique et sociale). Elle s’est déroulée sur deux ans, entre 2022 et 2024. Coordonnée par Géraldine Rieucau (Université de Picardie Jules Verne-UPJV), elle était portée par un consortium de sept partenaires.
À partir d’une enquête dans trois structures de l’économie sociale et solidaire, situées dans un territoire rural de l’Oise et dans un territoire urbain en Seine-Saint-Denis, elle vise à comprendre comment se transforment les métiers existants et comment d’autres émergent, dans les secteurs du réemploi (des objets, des vélos) et de la gestion des terres polluées ou excavées.
Elle montre que certains éco-métiers (Agent·e valoriste en recyclerie, Mécanicien·ne cycle en réemploi), exercés aujourd’hui par des salarié·es en insertion, se professionnalisent et pourraient correspondre à l’avenir à des emplois pérennes, quand d’autres (Horticulteur·trice urbain·e) sont plus récents et se structurent progressivement. La recherche délivre également des enseignements sur un métier classique de l’insertion, celui d’encadrant·e technique, qui évolue en s’écologisant et sur les métiers transversaux d’ingénierie de projets, d’animation et de gouvernance, indispensables aux projets territoriaux et innovants de transition écologique.
Mobilisant le cadre théorique de l’économie des conventions, l’analyse met en évidence la diversité des registres d’actions et des justifications des acteur·trices qui œuvrent, dans le cadre de leur travail et de leur emploi, pour la transition écologique. L’activité de réemploi (solidaire) des objets et des vélos s’amplifie, dans une logique civique-industrielle portée par les dispositifs de la politique publique, dynamique toutefois mise à mal par des logiques marchandes.
Par ailleurs, les actions favorables à l’économie des ressources naturelles reposent grandement sur l’engagement des chargé·es de projets et des encadrant·es envers l’écologie, ce qui interpelle la politique de l’emploi et de la formation professionnelle dans sa capacité à valoriser leurs parcours et leurs emplois. Une analyse approfondie de ces profils et parcours et, plus largement, des recherches combinant économie des conventions et travail pour la transition écologique, peuvent constituer des suites intéressantes.

Abstract. The Comètes research project (Construire les métiers et les emplois de la transition écologique et sociale) received funding from ADEME under the TEES (Transition écologique, économique et sociale) call for research projects (APR). It took place over two years, between 2022 and 2024. Coordinated by Géraldine Rieucau (Université de Picardie Jules Verne-UPJV), it was carried out by a consortium of seven partners. Based on a survey of three social and solidarity economy structures, located in a rural area in the Oise region and in an urban area in Seine-Saint-Denis, it aims to understand how existing professions are being transformed and how others are emerging, in the sectors of reuse (of objects, bicycles) and management of polluted or excavated land. It shows that certain eco-trades (Recycling agent, Reuse cycle mechanic), currently practiced by employees on integration schemes, are becoming more professional and could become permanent jobs in the future, while others (Urban horticulturist) are more recent and are gradually being structured. The research also provides information on a classic job in the field of integration, that of technical supervisor, which is evolving as it becomes greener, and on cross-disciplinary jobs in project engineering, leadership and governance, which are essential to territorial and innovative ecological transition projects. Drawing on the theoretical framework of the economics of convention, the analysis highlights the diversity of registers of action and justifications used by actors working for the ecological transition, in the context of their work and employment. The (solidarity) re-use of objects and bicycles is growing, in a civic-industrial logic supported by public policy measures, a dynamic that is nonetheless undermined by commercial logics. What’s more, initiatives to save natural resources rely heavily on the commitment of project managers and supervisors to ecology, which calls into question the ability of employment and vocational training policies to enhance their career paths and jobs. An in-depth analysis of these profiles and career paths, and, more broadly, research combining the economics of conventions and work for the ecological transition, could be an interesting follow-up.

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Employing People With Health Impairments as a Compromise Between Logics of Valuation and Coordination

Eva Nadai & Anna Gonon (2024)

Sozialer Fortschritt, 73(8/9), pp. 635-651

Zusammenfassung. Auf der Basis zweier qualitativer Studien untersucht der Beitrag die Weiterbeschäftigung von Arbeitskräften mit gesundheitlichen Beeinträchtigungen aus konventionensoziologischer Perspektive. Beschäftigungsentscheidungen wer-den als Kompromisse zwischen unterschiedlichen Bewertungs- und Koordina-ionslogiken verstanden, die sich auf inner- und außerbetriebliche Formate stützen. Alltagsweltlich sprechen die befragten Akteur:innen von der sozialen Verantwortung, die sich an den Grenzen ökonomischer Realität ausrichten müsse. Diese „ökonomische Realität“ wird durch Managementsysteme zur Leistungssteuerung und die Arbeitsorganisation bestimmt, während „soziale Verantwortung“ durch Formate wie Sozialversicherungen und rechtliche Regulierungen ermöglicht und begrenzt wird. Betriebe sind eher zur temporären Duldung von behinderten Mitarbeitenden bereit als zu dauerhaften Anpassungen der Arbeitsorganisation oder der Leistungsnormen.

Abstract. Based on two qualitative studies, this paper analyses the employment of workers with health impairments using a convention theory approach. Employment decisions are regarded as compromises between different logics of valuation and coordination based on internal and external formats. The interviewed employers refer to the idea of social responsibility within the boundaries of economic reality. “Economic reality” is the product of performance management systems and work organisation, whereas “social responsibility” is enabled and limited by social insurances and legal regulations. Firms are more likely to tolerate work incapacities temporarily than to adjust their work organisation and performance standards permanently.

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The “West” against “the rest”? Festival curators as gatekeepers for socio-cultural diversity

Lisa Gaupp (2024)

In: Karstein, Uta (ed.), Kunstsoziologie. Berlin: De Gruyter, pp. 157-172

Auszug: „Dieser Beitrag analysiert, wie soziokulturelle Diversität durch Konventionen in der kuratorischen Praxis auf renommierten internationalen Performing Arts Festivals standardisiert wird. Soziokulturelle Diversität bezieht sich dabei hauptsächlich auf Künstler:innen und Publikum mit unterschiedlichen soziokulturellen Hintergründen sowie auf unterschiedliche ästhetische Ausdrucksformen. In diesem Beitrag liegt der Fokus auf empirischen Untersuchungen der Festivals vor allem hinsichtlich der sogenannten „außereuropäischen“ oder „nicht-Westlichen“ Aufführungen. Vorab werden einige allgemeine Überlegungen zum:r Kurator:in als Schlüsselfigur im Sinne eines kulturellen Brokers, kulturellen Intermediarys sowie kulturellen Gatekeepers angestellt. […] Brokerage bezieht sich darauf, wie die Beziehungen zwischen den einzelnen Akteur:innen auf qualitativer Ebene konstruiert werden, und kann auf vielen verschiedenen Ebenen stattfinden. „Ein soziales Netzwerk ist ein Netzwerk von Bedeutungen“ (White 1992: 65 f.), und diese Bedeutungen werden durch Konventionen stabilisiert. Konventionen werden nicht als feste Normen oder Traditionen verstanden, sondern dienen als soziokulturell begründete Handlungslogiken beziehungsweise „als kollektiver Interpretationsrahmen für die Bewertung der Angemessenheit und des Wertes von Handlungen, Personen, Gegenständen und Bedingungen.“ […] (p. 157/161)

Extract: “This paper analyses how sociocultural diversity is standardized through conventions in curatorial practice at renowned international performing arts festivals. Sociocultural diversity mainly refers to artists and audiences with different sociocultural backgrounds as well as different aesthetic forms of expression. In this article, the focus is on empirical studies of festivals, especially with regard to so-called “non-European” or “non-Western” performances. First of all, some general reflections are made on the curator as a key figure in the sense of a cultural broker, cultural intermediary and cultural gatekeeper. [Brokerage refers to how the relationships between individual actors are constructed on a qualitative level and can take place on many different levels. “A social network is a network of meanings” (White 1992: 65 f.), and these meanings are stabilized by conventions. Conventions are not understood as fixed norms or traditions, but serve as socio-culturally based logics of action or “as a collective interpretative framework for assessing the appropriateness and value of actions, persons, objects and conditions.” […] (p. 157/161)

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